Jérémy et Audrey pleurent

Et vous ?

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Parfois, un barrage s’effondre soudainement et l'eau sort en cascade de leurs yeux sans qu'ils puissent l’empêcher ou l’avoir vu venir.

D'autres fois, les pleurs de Jérémy et Audrey arrivent avec beaucoup plus de tranquillité, d’une façon douce. Ce sont d'abord les yeux qui s'humidifient et puis peu à peu une larme ou deux se forment et cela s'arrête là.

Jérémy et Audrey ont remarqué que les pleurs prennent des chemins si différents qu’ils sont impossibles à décrire tellement c’est subtile.

Jérémy et Audrey savent que pleurer est simplement une expression de la vie qui circule en eux. Un moment où se sentir en vie est particulièrement intense : la tristesse, le tellement-d’émotion-que-cela-déborde, la joie, l'extase, la colère… et tous ce que les mots semblent impuissants à décrire… dans tous les cas pleurer est une expérience naturelle, fluide, une forme d’auto-régulation qui fait du bien… et s’avère accessible à chaque instant, autant que de besoin, en toute autonomie.

Il n’y a qu’à laisser la vie faire son œuvre.

Que les hommes libèrent leurs pleurs!

Jérémy et Audrey sont fiers de respecter leur énergie vitale en libérant leurs pleurs. Ils sont souvent épatés de constater à quel point les pleurs régulent l’état de leur être. Que c'est si facile... quand on laisse faire. Nos émotions sont nos alliées lorsqu'on les accueille pleinement.

Est-ce que Jérémy et Audrey sont toujours contents de pleurer ? D’un côté oui, car c’est si simple, si efficace ! D’un autre côté, cela dépend. S’ils adorent pleurer de joie ou d’extase, c’est moins sympa lorsqu’il s’agit de colère ou de tristesse ou de pleurs inexplicables. Jérémy et Audrey savent aussi que leurs pleurs ne durent jamais et qu’ils ont toujours une bonne raison d’être, y compris lorsque celle-ci demeure inconnue à jamais !

Aujourd'hui, ils ne se créent pas de souffrance ou d’inquiétude et ils sourient lorsqu'ils pensent à comment c'était avant.

Jérémy et Audrey constate que parfois les pleurs se partagent avec une ou plusieurs autres personnes que soi-même. Ils ont expérimenté que les vrais pleurs sont profondément intimes.

Jérémy et Audrey ont découvert mille et une astuces pour accueillir leurs pleurs. S’ils savent que respecter leur fonctionnement d’être humain est vital, ils ont aussi remarqué que notre culture juge et conditionne les pleurs avec des raisons, des façons, des contextes qui les rendraient parfois acceptables, parfois non.

Maintenant ils savent qu'il est possible de trouver un coin tranquille dans ses moments-là. Ils savent lorsqu'il vaut mieux s’éloigner des autres ou, au contraire, pleurer devant, ou avec eux.

Jérémy et Audrey font le même chemin

Jérémy et Audrey ne se sont jamais rencontrés. Ce sont deux êtres humains qui accueillent leur humanité avec simplicité et confiance en la nature de leur énergie vitale. Ils n’y arrivent pas à 100% à chaque instant… ils sont sur le chemin.

Comme vous ils ont grandit dans une culture où les pleurs sont acceptés sous certaines conditions, des conditions déconnectées de la loi du vivant. Alors cette loi fondamentale s’adapte, lorsque l’énergie vitale ne circule pas librement, elle se bloque. Ces blocages créent un handicap invisible de vie quotidienne, pour celui qui retient ses pleurs en lui.

Le chemin que Jérémy et Audrey ont fait d'apprendre à respecter leur nature humaine, ce chemin-là vous aussi vous pouvez le faire.

C'est peut-être déjà le cas aujourd'hui ou ce le sera demain. Comme Jérémy et Audrey vous aurez alors beaucoup de compassion pour les êtres qui vous entourent qui, par conditionnement pleurent à l'intérieur, sans même s'en rendre compte, tout en subissant les conséquences des blocages que cela créé. Comme Jérémy et Audrey vous serez présents pour autoriser, encourager la confiance en la nature de la vie… laisser les pleurs surgir et aider une personne à les accueillir comme un bienfait, un outil merveilleux. Ce soutien c’est soutenir l’énergie de vie, au-delà d’une personne.

Si vous cherchez la première étape, elle est très simple : observez-vous. Observez si vous pleurez un peu, beaucoup ou jamais-de-la-vie! Observez ce qui se passe en vous lorsque votre cœur, vos yeux ou votre tête contacte les pleurs ? Observez si vous pleurez parfois sans raison apparente, dans certains lieux ou auprès de certaines personnes.

Observez de façon neutre, c'est une première étape décisive.